Le 17 mars était prévu un concert (entrée libre) à l'intérieur du musée. Concert pour piano et violoncelle avec des morceaux choisis de grands compositeurs. Hélas, l'annonce du confinement a fait avorter le projet. Ce n'est que partie remise.
Marcel est venu avec sa mini-grue pour déplacer la meule à droite du musée et la glisser derrière l'abri bus, ceci afin de dégager de la place pour installer les mesures à grain.
Evidemment, notre mascotte était là pour s'assurer que nul ne risquait d'être blessé sur le chantier.
Boulot délicat, mais le gardien veille au bon déroulement de l'action (en prenant tout de même des risques)
Juillet et août: comme chaque année, de jeunes vacataires ont assuré l'ouverture du musée du mardi au samedi et ont accueilli les visiteurs avec toutes les précautions contre le Covid-19.
Un magnifique soufflet de forge, en état remarquable, nous a été offert. Vous pourrez trouver un explicatif sur la gazette n°6.
Entre confinement et déconfinement, le musée a ouvert très peu et les visiteurs ont été rares.
Fléchette BON (1914-1918)
Cette fléchette a un diamètre 8 mm pour une longueur de 120 mm et un poids de 20 gr. Il s'en larguait plusieurs centaines à la fois.
Lorsque le conflit appelé plus tard "la "Grande Guerre" éclate, l’aviation de bombardement n’existe pas et le lancement de projectiles à partir d’aéroplanes est encore balbutiant. Les bombes se perfectionnent peu à peu et leur emploi devient de plus en plus fréquent. Progressivement aussi et, jusque vers la fin de 1915, se développe l’usage d’un engin paraissant maintenant bien archaïque : la fléchette lâchée en grandes quantités depuis des avions.
Ce procédé est utilisé par les aviateurs français contre les rassemblements de troupes ennemies et il est attesté plusieurs fois à Metz.
Du fait de la faible capacité d’emport des avions de l’époque, l’emploi de bombes explosives est en principe réservé à la destruction de ponts, de dépôts, de gares et de hangars abritant des dirigeables.
Pour les missions antipersonnel en rase campagne, un projectile particulier totalement inerte a été adopté par les Français : la fléchette Bon. Inventée par le célèbre ingénieur Clément Ader, qui fait part de son idée dans son livre L’aviation militaire (1909), et préconisée par le colonel Bon, elle est le résultat d’expériences et d’études approfondies.
Réalisée d’une seule pièce dans un barreau d’acier doux, elle se compose de trois parties : une pointe faite au tour, un corps de la dimension du barreau original et un empennage en croix taillé à la fraise.
(Source CHRONIQUES DU GRAOULLY N° 18 – MAI 2008)
Appareils médicaux
Et puis, dans le domaine de la médecine, quelques appareils plus ou moins anciens nous ont été confiés.
Appareil d’anesthésie à éther COLLIN du professeur OMBREDANNE (seul utilisé de 1909 à 1938, utilisé juqu’en 1960).
Louis Ombredanne (1871-1956), chirurgien français, exerce durant 24 ans à l’hôpital des Enfants malades à Paris. Son goût pour le travail manuel le conduit à inventer de nombreux instruments de chirurgie. En 1907, Charles Nélaton, dont il est l’assistant, ému par deux accidents d’anesthésie au chloroforme, lui demande de travailler sur un inhalateur de produits anesthésiques offrant plus de sécurité. Il le fabrique d’abord lui-même puis le fait commercialiser par la société Collin. Cet appareil est le seul appareil d’anesthésie utilisé de 1909 à 1938. Il continuera à être employé jusqu’en 1960.
Source : Conservatoire du Patrimoine Hospitalier de Rennes
Sphygmophone BOULITTE 1900/1950. Appareil permettant l'enregistrement acoustique des bruits vasculaires, notamment des pulsations artérielles (Méd. Biol. t. 3 1972)
Coffret d’électrothérapie IXU.
L’électrothérapie (dite aussi électrostimulation) est l’emploi de l’électricité de faible puissance dans un but thérapeutique. Elle est utilisée principalement dans la rééducation fonctionnelle des traumatismes du système nerveux et dans d’autres indications neurologiques, par des kinésithérapeutes ou des physiothérapeutes..